Histoire de l'Hospitalité Bourbonnaise (page en construction)
1872 Le bourbonnais s'unit à l'Auvergne pour former un train. Cent pèlerins bourbonnais partirent de Moulins le 4 octobre 1872 à 2h du matin sous la conduite de M. l'abbé Barichard, vicaire général. Une bannière représentant la Vierge Noire de Moulins fut offerte à Lourdes. Notre pèlerinage se joignit à 70 autres diocèses pour former le Pèlerinage National de France. Ce qui représentait 30 000 pèlerins. L'année suivante un groupe de Bourbonnais se joignit encore à l'Auvergne ; puis il fallut attendre 10 ans une nouvelle démarche du Bourbonnais à Lourdes. |
1883
Du 26 septembre au 2 octobre, 300 pèlerins Bourbonnais partirent avec ceux du Nivernais sous la présidence de Monseigneur l’Évêque de Nevers.
Une messe de départ fut dite à la Cathédrale de Moulins. Il y avait aussi à Lourdes les pèlerinages d'Autun, de Sens, de Besançon, de Langres et d'Alsace-Lorraine. plusieurs guérisons furent signalées : une femme de Franche-Comté muette depuis 17 ans et une femme de Saône et Loire infirme depuis 8 ans.
9 années passèrent.
Du 26 septembre au 2 octobre, 300 pèlerins Bourbonnais partirent avec ceux du Nivernais sous la présidence de Monseigneur l’Évêque de Nevers.
Une messe de départ fut dite à la Cathédrale de Moulins. Il y avait aussi à Lourdes les pèlerinages d'Autun, de Sens, de Besançon, de Langres et d'Alsace-Lorraine. plusieurs guérisons furent signalées : une femme de Franche-Comté muette depuis 17 ans et une femme de Saône et Loire infirme depuis 8 ans.
9 années passèrent.
1892
Du 14 au 20 septembre, 75 pèlerins de Moulins sous la direction de l'abbé Bouillon (vicaire de la Cathédrale) et une centaine de Montluçon partirent pour Lourdes.
Du 14 au 20 septembre, 75 pèlerins de Moulins sous la direction de l'abbé Bouillon (vicaire de la Cathédrale) et une centaine de Montluçon partirent pour Lourdes.
1894
Le premier Pèlerinage Diocésain à Lourdes eut lieu du 10 au 15 septembre. Il fut conduit par Monseigneur Dubourg. M. le chanoine Vauquelin fut chargé de l'organisation avec M. Pénin-Besson comme trésorier. Un comité de dames se constitua pour recueillir des fonds pour le transport et l'hospitalisation des malades à Lourdes.
Comme il y eut peu d'inscriptions au début, on ne réserva qu'un train. Il se composait de 13 voitures : une de 1ère classe, deux de 2ème classe et dix de 3ème classe qui emmenèrent 500 pèlerins dont 36 malades. 100 pèlerins inscrits trop tard furent refusés.
Le départ fut fixé au lundi 10 septembre à 11h50 de Moulins, et ils arrivèrent à Lourdes le mardi 11 septembre à 9h50, soit 22 heures de voyage pour 725 kilomètres !
Le premier Pèlerinage Diocésain à Lourdes eut lieu du 10 au 15 septembre. Il fut conduit par Monseigneur Dubourg. M. le chanoine Vauquelin fut chargé de l'organisation avec M. Pénin-Besson comme trésorier. Un comité de dames se constitua pour recueillir des fonds pour le transport et l'hospitalisation des malades à Lourdes.
Comme il y eut peu d'inscriptions au début, on ne réserva qu'un train. Il se composait de 13 voitures : une de 1ère classe, deux de 2ème classe et dix de 3ème classe qui emmenèrent 500 pèlerins dont 36 malades. 100 pèlerins inscrits trop tard furent refusés.
Le départ fut fixé au lundi 10 septembre à 11h50 de Moulins, et ils arrivèrent à Lourdes le mardi 11 septembre à 9h50, soit 22 heures de voyage pour 725 kilomètres !
Il y eut une affluence extraordinaire, en effet 23 trains arrivèrent ce jour-là et on évalua à plus de 20 000 le nombre de pèlerins.
Durant les 4 jours de pèlerinage, les cérémonies furent à peu près les mêmes qu'actuellement : messe, conférence par Monseigneur, procession du Saint Sacrement, les piscines et la procession Mariale. Il y eut deux guérisons pendant la procession du Saint Sacrement : une personne du diocèse d'Evreux et une du diocèse de Rouen.
Le jeudi 13 septembre, pèlerinage à Notre-Dame de Bétharram : il s'agit d'un très vieux pèlerinage à une demi-heure de Lourdes où une statue de la Vierge fut trouvée au milieu d'un buisson.
Bétharram signifie "beau rameau". D'après la tradition, une jeune fille étant tombée dans le Gave, invoqua la Madone au moment où le torrent allait l'engloutir. Soudain une branche d'arbre se trouva sous sa main, et elle regagna la rive. En reconnaissance, elle plaça une branche d'arbre en or sur l'autel de la protectrice, et le nom de Bétharram fut adopté pour ce lieu béni.
Vendredi 14 septembre : départ de Lourdes vers 16h pour arriver à Moulins le samedi à 14h50 après 23 heures de voyage.
Réunis sur le quai, les pèlerins s'agenouillèrent pour recevoir la bénédiction de leur Évêque et se séparèrent aux cris de : "Vive Monseigneur, à l'année prochaine !"
Durant les 4 jours de pèlerinage, les cérémonies furent à peu près les mêmes qu'actuellement : messe, conférence par Monseigneur, procession du Saint Sacrement, les piscines et la procession Mariale. Il y eut deux guérisons pendant la procession du Saint Sacrement : une personne du diocèse d'Evreux et une du diocèse de Rouen.
Le jeudi 13 septembre, pèlerinage à Notre-Dame de Bétharram : il s'agit d'un très vieux pèlerinage à une demi-heure de Lourdes où une statue de la Vierge fut trouvée au milieu d'un buisson.
Bétharram signifie "beau rameau". D'après la tradition, une jeune fille étant tombée dans le Gave, invoqua la Madone au moment où le torrent allait l'engloutir. Soudain une branche d'arbre se trouva sous sa main, et elle regagna la rive. En reconnaissance, elle plaça une branche d'arbre en or sur l'autel de la protectrice, et le nom de Bétharram fut adopté pour ce lieu béni.
Vendredi 14 septembre : départ de Lourdes vers 16h pour arriver à Moulins le samedi à 14h50 après 23 heures de voyage.
Réunis sur le quai, les pèlerins s'agenouillèrent pour recevoir la bénédiction de leur Évêque et se séparèrent aux cris de : "Vive Monseigneur, à l'année prochaine !"
1896
Monseigneur Dubourg confia à l'abbé Vauquelin la direction de pèlerinage qui eut lieu du 31 août au 5 septembre.
Comme Monseigneur fut malade c'est le vicaire général Boutry qui présida ; il fut par la suite évêque du Puy.
Monseigneur Dubourg confia à l'abbé Vauquelin la direction de pèlerinage qui eut lieu du 31 août au 5 septembre.
Comme Monseigneur fut malade c'est le vicaire général Boutry qui présida ; il fut par la suite évêque du Puy.
1898
Le pèlerinage diocésain prévu, avec passage par Rocamadour, échoua faute de pèlerins. Cependant un groupe d'une quarantaine de personnes partirent pour Lourdes par train ordinaire du 8 au 13 octobre.
1899
Du 7 au 21 août, un groupe de 100 hommes se forma à Moulins sous la direction de M. l'abbé de la Celle et rejoingnit le pèlerinage national.
Le pèlerinage diocésain prévu, avec passage par Rocamadour, échoua faute de pèlerins. Cependant un groupe d'une quarantaine de personnes partirent pour Lourdes par train ordinaire du 8 au 13 octobre.
1899
Du 7 au 21 août, un groupe de 100 hommes se forma à Moulins sous la direction de M. l'abbé de la Celle et rejoingnit le pèlerinage national.
1901
Du 22 au 27 avril, un grand pèlerinage d'homme est organisé en France. M. le chanoine de la Celle accompagne 300 hommes.
Pour la première fois les Bourbonnais arborent un insigne particulier : un ruban bleu rayé de blanc.
Du 22 au 27 avril, un grand pèlerinage d'homme est organisé en France. M. le chanoine de la Celle accompagne 300 hommes.
Pour la première fois les Bourbonnais arborent un insigne particulier : un ruban bleu rayé de blanc.
1904 et 1905
Du 19 au 24 août 1904 et du 18 au 23 août 1905 M. le chanoine de la Celle emmène au Pèlerinage National 50 et 400 pèlerins par train spécial depuis Montluçon.
Du 19 au 24 août 1904 et du 18 au 23 août 1905 M. le chanoine de la Celle emmène au Pèlerinage National 50 et 400 pèlerins par train spécial depuis Montluçon.
1908
Quelqu'un dit à notre nouvel évêque Monseigneur Lobbedey : "Monseigneur, il n'y a plus rien à faire, le Bourbonnais est un vase brisé !"
L'évêque répondit : " Si le Bourbonnais est un vase brisé, les morceaux en sont bons et à force de patiente et d'ardeur, Dieu et la Sainte Vierge aidant, il redeviendra un vase d'élection".
Et Monseigneur Lobbedey conduisit 1200 pèlerins du diocèse à Lourdes.
1909
Le pèlerinage se déroula du 26 au 31 juillet avec 1600 pèlerins dont 126 malades. Il y avait quatre trains.
Au cours du pèlerinage la santé de 4 malades s'améliora et cette année-là un service de brancardiers et d'infirmières fut créé.
Le responsable des brancardiers était M. Henri de Dreuille assisté de collaborateurs dévoués : M. de Gaulmyn, A. Robert, P. Larroque, M. de Vaulx.
Le service des infirmières était dirigée par Mlle de Bonand avec la collaboration de Mmes Vuillaume, Rigondet, Mlles de Montaignac, Orsel, Bujon, Chaput, ...
Au retour M. le chanoine de la Celle, directeur des pèlerinages diocésains, fonda la confrérie Bourbonnaise et demanda Monsieur le Cte de Gaulmyn de rédiger les statuts qui furent approuvés par Monseigneur le 23 juillet 1910.
Il consacra à Dieu la confrérie dans la chapelle du pensionnat Notre-Dame, il bénit les insignes et les distribua lui-même à chaque membre, signe de la mission auprès de la Vierge Marie.
But de la Confrérie Bourbonnaise :
Développer la dévotion à la Sainte Vierge et spécialement à Notre-Dame de Lourdes.
Développer la dévotion à la Sainte Vierge et spécialement à Notre-Dame de Lourdes.
- Propager et organiser des pèlerinages à Lourdes
- Assurer spécialement le transport des pèlerins malades par son service d'hospitalité et pendant le séjour à Lourdes, continuerles soins aux malades du Bourbonnais, en accord avec l'hospitalité NdL et sous sa direction.
- Visiter les malades pour les préparer au pèlerinage et les aider au retour à profiter des grâces reçues et leur éviter l'isolement.
Ses membres :
Ils s'appliqueront à pratiquer et à développer autour d'eux la charité chrétienne et à expliquer aux malades et aux pèlerins le but surnaturel des
pèlerinages. Ils demanderont avec eux leur sanctification personnelle, la conversion des pêcheurs, la guérison des malades et l'exaltation de l'église en
Bourbonnais.
Le 11 février :
Fête de la 1ère apparition de la Sainte Vierge à Lourdes. Ce sera la fête annuelle de la confrérie qui sera célébrée solennellement à la Cathédrale.
- Les Titulaires : Ce sont ceux qui veulent bien prendre du service tous les ans. Ils doivent avoir servis au moins pendant un pèlerinage comme volontaire et être agréé par le Conseil.
- Les Volontaires : Ce sont ceux qui ne prennent du service que pour la durée d'un pèlerinage. Ils doivent être admis par la Conseil sur présentation par un de ses membres ou d'un prêtre du diocèse.
Ils s'appliqueront à pratiquer et à développer autour d'eux la charité chrétienne et à expliquer aux malades et aux pèlerins le but surnaturel des
pèlerinages. Ils demanderont avec eux leur sanctification personnelle, la conversion des pêcheurs, la guérison des malades et l'exaltation de l'église en
Bourbonnais.
Le 11 février :
Fête de la 1ère apparition de la Sainte Vierge à Lourdes. Ce sera la fête annuelle de la confrérie qui sera célébrée solennellement à la Cathédrale.
Un Conseil :
La confrérie est sous les ordres de Mgr l’Évêque. Elle est dirigée par un directeur diocésain, nommé par l’évêque, assisté d'un conseil permanent. Celui-ci est chargé de l'organisation des trains, de la distribution des billets aux pèlerins et du choix des malades. La confrérie comprend plusieurs services dont elle nomme les directeurs :
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1910
Le pèlerinage se déroula du 8 au 13 août avec 1300 pèlerins dont 120 malades. Les frais de voyage et d'hospitalisation étaient de 50 Francs. Mlle de Bonand se chargea de récolter des fonds : (comme aujourd'hui) quêtes paroissiales, souscriptions, dons, participation souvent héroïque de malades. Il a été récolté 5 000 Francs qui permirent de prendre en charge, par la confrérie, 80 malades dont 28 revenaient à Lourdes pour la seconde fois au moins. Beaucoup revenaient remercier la Sainte Vierge pour une amélioration et 5 complètement guéris en 1909 voulant faire constater par le bureau médical leur santé miraculeusement retrouvée.
Il faut cependant être très prudent sur les améliorations dont se réjouissent certains malades pendant les pèlerinages (améliorations presque toujours passagères)
Le pèlerinage se déroula du 8 au 13 août avec 1300 pèlerins dont 120 malades. Les frais de voyage et d'hospitalisation étaient de 50 Francs. Mlle de Bonand se chargea de récolter des fonds : (comme aujourd'hui) quêtes paroissiales, souscriptions, dons, participation souvent héroïque de malades. Il a été récolté 5 000 Francs qui permirent de prendre en charge, par la confrérie, 80 malades dont 28 revenaient à Lourdes pour la seconde fois au moins. Beaucoup revenaient remercier la Sainte Vierge pour une amélioration et 5 complètement guéris en 1909 voulant faire constater par le bureau médical leur santé miraculeusement retrouvée.
Il faut cependant être très prudent sur les améliorations dont se réjouissent certains malades pendant les pèlerinages (améliorations presque toujours passagères)
1913
Le pèlerinage se déroula du 4 au 9 août avec 127 malades venant de 54 communes différentes.
Le pèlerinage se déroula du 4 au 9 août avec 127 malades venant de 54 communes différentes.
1922 le terrible accident à Laguian
Les circonstances
Pour assurer le transport des quelque deux mille fidèles participant à son pèlerinage annuel à Lourdes, le diocèse de Moulins avait affrété trois trains spéciaux partis le 31 juillet 1922 de diverses gares du département de l'Allier. Si le premier est parvenu sans encombre à destination, les deux suivants, le 7.509, composé de treize voitures en provenance de Moulins et le 7.511, de douze voitures en provenance de Montluçon, sont entrés en collision le 1er août au petit matin, sur la ligne à voie unique allant d'Agen à Tarbes.
En 1922, restée sommairement équipée et entretenue, cette ligne n'avait normalement pas vocation à accueillir les lourds trains de pèlerins, qui étaient habituellement acheminés par la grande ligne via Toulouse. Cependant, compte tenu de la surcharge de trafic provoquée par les mouvements de voyageurs affluant vers les Pyrénées à cette époque de l'année, la compagnie du Midi avait choisi d'y faire transiter à trente minutes d'intervalle les deux convois du Bourbonnais pour délester l'itinéraire principal, en adjoignant à leurs équipes de conduite, venues de Bordeaux et ne la connaissant pas, un chef mécanicien qui en était familier.
Les circonstances
Pour assurer le transport des quelque deux mille fidèles participant à son pèlerinage annuel à Lourdes, le diocèse de Moulins avait affrété trois trains spéciaux partis le 31 juillet 1922 de diverses gares du département de l'Allier. Si le premier est parvenu sans encombre à destination, les deux suivants, le 7.509, composé de treize voitures en provenance de Moulins et le 7.511, de douze voitures en provenance de Montluçon, sont entrés en collision le 1er août au petit matin, sur la ligne à voie unique allant d'Agen à Tarbes.
En 1922, restée sommairement équipée et entretenue, cette ligne n'avait normalement pas vocation à accueillir les lourds trains de pèlerins, qui étaient habituellement acheminés par la grande ligne via Toulouse. Cependant, compte tenu de la surcharge de trafic provoquée par les mouvements de voyageurs affluant vers les Pyrénées à cette époque de l'année, la compagnie du Midi avait choisi d'y faire transiter à trente minutes d'intervalle les deux convois du Bourbonnais pour délester l'itinéraire principal, en adjoignant à leurs équipes de conduite, venues de Bordeaux et ne la connaissant pas, un chef mécanicien qui en était familier.
L'accident
Dès le départ d'Agen, le fonctionnement de la locomotive mise en tête du premier train, celui en provenance de Moulins, avait donné des soucis aux trois cheminots, un mécanicien-chef, un mécanicien et un chauffeur, qui l'avaient en charge et devaient faire face à des avaries affectant à la fois l'injecteur et la pompe à air des freins. Ainsi, au fil des kilomètres, l'avance sur le convoi suivant s'était progressivement amenuisée.
À partir de Mirande, la ligne enchainait les rampes et les déclivités pour franchir une série de collines et de dépressions .Le train de Moulins, de surcroit en surcharge d'environ 50 tonnes puisque sa composition avait été forcée à 13 voitures juste avant le départ, aborda ce secteur délicat dans de mauvaises conditions.
Une fois Le Rouget franchi et le train redescendu sur la gare de Miélan (altitude 209 m), c'est là que se présentait la principale difficulté du parcours, avec la montée sur une courte distance (moins de 5 km), mais par une pente atteignant parfois 28/1000, jusqu'à un seuil dit Lou Puntous, où la voie ferrée culminait à 281 m7, près du village de Laguian-Mazous, à partir duquel s'amorçait une nouvelle descente vers Villecomtal-sur-Arros.
Disposant probablement d'une force de traction amoindrie par la production de vapeur insuffisante de sa chaudière, et patinant sur les rails rendus glissants par la brume matinale, alors que ses sablières fonctionnaient mal faute de pression d'air, la locomotive tomba rapidement en détresse. Pendant que le garde-freins quittait son fourgon de queue pour couvrir réglementairement la rame en se portant au devant du train de Montluçon, qui suivait à peu de distance, mécaniciens et chauffeur effectuèrent plusieurs tentatives pour redémarrer, allant jusqu'à descendre de leur cabine pour répandre des graviers sous les roues motrices. Ces efforts permirent de gagner encore quelques centaines de mètres par à-coups, réveillant nombre de passagers, mais échouèrent toutefois à peu de distance du sommet, la machine s'avérant définitivement incapable d'y hisser son train.
Lorsqu'elle s'efforça d'immobiliser le convoi pour l'empêcher de repartir en sens inverse, l'équipe de conduite ne put que constater que le frein à air se révélait lui aussi défaillant par épuisement du réservoir de commande. Le mécanicien donna bien les coups de sifflet réglementaires demandant le serrage des freins à mains des deux fourgons, mais le garde-frein du fourgon de queue l'ayant quitté pour couvrir le convoi, seul celui de tête put s'exécuter, et son intervention, limitée à un seul véhicule au demeurant léger, ne suffit pas à enrayer la dérive de la lourde rame, qui commença à reculer dans la pente qu'elle venait de gravir péniblement.
Dès le départ d'Agen, le fonctionnement de la locomotive mise en tête du premier train, celui en provenance de Moulins, avait donné des soucis aux trois cheminots, un mécanicien-chef, un mécanicien et un chauffeur, qui l'avaient en charge et devaient faire face à des avaries affectant à la fois l'injecteur et la pompe à air des freins. Ainsi, au fil des kilomètres, l'avance sur le convoi suivant s'était progressivement amenuisée.
À partir de Mirande, la ligne enchainait les rampes et les déclivités pour franchir une série de collines et de dépressions .Le train de Moulins, de surcroit en surcharge d'environ 50 tonnes puisque sa composition avait été forcée à 13 voitures juste avant le départ, aborda ce secteur délicat dans de mauvaises conditions.
Une fois Le Rouget franchi et le train redescendu sur la gare de Miélan (altitude 209 m), c'est là que se présentait la principale difficulté du parcours, avec la montée sur une courte distance (moins de 5 km), mais par une pente atteignant parfois 28/1000, jusqu'à un seuil dit Lou Puntous, où la voie ferrée culminait à 281 m7, près du village de Laguian-Mazous, à partir duquel s'amorçait une nouvelle descente vers Villecomtal-sur-Arros.
Disposant probablement d'une force de traction amoindrie par la production de vapeur insuffisante de sa chaudière, et patinant sur les rails rendus glissants par la brume matinale, alors que ses sablières fonctionnaient mal faute de pression d'air, la locomotive tomba rapidement en détresse. Pendant que le garde-freins quittait son fourgon de queue pour couvrir réglementairement la rame en se portant au devant du train de Montluçon, qui suivait à peu de distance, mécaniciens et chauffeur effectuèrent plusieurs tentatives pour redémarrer, allant jusqu'à descendre de leur cabine pour répandre des graviers sous les roues motrices. Ces efforts permirent de gagner encore quelques centaines de mètres par à-coups, réveillant nombre de passagers, mais échouèrent toutefois à peu de distance du sommet, la machine s'avérant définitivement incapable d'y hisser son train.
Lorsqu'elle s'efforça d'immobiliser le convoi pour l'empêcher de repartir en sens inverse, l'équipe de conduite ne put que constater que le frein à air se révélait lui aussi défaillant par épuisement du réservoir de commande. Le mécanicien donna bien les coups de sifflet réglementaires demandant le serrage des freins à mains des deux fourgons, mais le garde-frein du fourgon de queue l'ayant quitté pour couvrir le convoi, seul celui de tête put s'exécuter, et son intervention, limitée à un seul véhicule au demeurant léger, ne suffit pas à enrayer la dérive de la lourde rame, qui commença à reculer dans la pente qu'elle venait de gravir péniblement.
Durant ces évènements, le train de Montluçon avait lui aussi passé la station de Miélan. Son mécanicien, averti des difficultés du convoi qui le précédait par le garde-frein resté en couverture, observait une prudente marche à vue en guettant dans la pénombre du petit jour les fanaux du fourgon de queue qu'il apercevait parfois à un détour de la voie. Lorsqu'il constata que ceux-ci non seulement ne progressaient plus, mais même se rapprochaient rapidement, il comprit que le train redescendait et que le tamponnement était inévitable. Il opéra donc un freinage d'urgence qui l'immobilisa juste sur le passage à niveau où la voie croisait un chemin vicinal menant à Laguian-Mazous.
La rame n'avait dérivé que sur quelques centaines de mètres, mais compte tenu de la pente, l'enquête a évalué sa vitesse au moment de l'impact à environ 35 km/h. Ce furent ses trois derniers véhicules, à caisse entièrement en bois, qui en s'écrasant contre le train à l'arrêt, le refoulant d'un mètre, amortirent à eux seuls le choc. Le fourgon de queue fut d'abord littéralement désarticulé par les deux dernières voitures, l'une de troisième et l'autre de deuxième classe, qui s'y encastrèrent en projetant ses parois latérales contre les barrières du passage à niveau et vinrent ensuite se fracasser contre la masse d'acier de la locomotive, ne lui causant au demeurant que des dégâts insignifiants. Il était alors 4 heures 50.
La collision ne fit aucune victime parmi les cheminots et voyageurs du train tamponné. En revanche, si sur les 600 pèlerins du train tamponneur, ceux de la tête et du milieu ressentirent à peine les effets du choc, celui-ci s'avéra meurtrier dans les compartiments disloqués des deux dernières voitures, dont nombre d'occupants furent broyés et déchiquetés en plein sommeil, seuls quelques-uns, parmi lesquels Monseigneur Penon, évêque de Moulins, ne subissant que des contusions sans gravité.
Les secours
Les deux trains transportant des malades se rendant à Lourdes, parmi leurs accompagnateurs figuraient un certain nombre d'infirmiers et infirmières disposant de brancards, pansements et médicaments, si bien que des soins d'urgence purent être immédiatement dispensés sur place dans la maisonnette du garde-barrière.
Rapidement, deux médecins venus de Miélan et Villecomtal se joignirent aux secours, et les blessés furent dirigés vers la mairie-école de Laguian, le village le plus proche, alors que les morts étaient déposés dans l'église, transformée en chapelle ardente.
En revanche, le dégagement des nombreuses victimes restées coincées dans les débris ne put commencer qu'après un délai anormalement long, les dépêches immédiatement envoyées de la maison du garde-barrière et de la gare de Miélan n'ayant été transmises à Tarbes qu'après la réouverture, à 6 heures 30, du service télégraphique sur cette ligne normalement fermée la nuit.
Ainsi, un premier train de secours équipé de l'outillage adéquat ne parvint sur les lieux qu'à 10 heures.
Rapidement, deux médecins venus de Miélan et Villecomtal se joignirent aux secours, et les blessés furent dirigés vers la mairie-école de Laguian, le village le plus proche, alors que les morts étaient déposés dans l'église, transformée en chapelle ardente.
En revanche, le dégagement des nombreuses victimes restées coincées dans les débris ne put commencer qu'après un délai anormalement long, les dépêches immédiatement envoyées de la maison du garde-barrière et de la gare de Miélan n'ayant été transmises à Tarbes qu'après la réouverture, à 6 heures 30, du service télégraphique sur cette ligne normalement fermée la nuit.
Ainsi, un premier train de secours équipé de l'outillage adéquat ne parvint sur les lieux qu'à 10 heures.
Le bilan
Après plusieurs décès survenus les jours suivant l'accident, son bilan a été définitivement établi à 33 morts et 32 blessés, dont la plupart provenaient des mêmes villes ou avaient des liens de parenté compte tenu de la composition des trains de pèlerins. Ainsi, une famille de Vichy perdit sept de ses membres dans la catastrophe.
Liste des victimes :
M. L’abbé ALLIER, curé-doyen de Saint-Gérand-le Puy ; M. L’abbé GIRAUDET, curé de Montaigu-le-Blin ; Sœur Agathe (Eugénie RENON),de la congrégation Notre-Dame Moulins ; Sœur Philomène (Marie REGERAT) visiteuse des malades au Montet ; Sœur Saint-Martin (Marie DUFAL) de Ris (Puy-de-Dôme) ;
Mme Marguerite BARBARIN, de Cusset ; M. Francisque BERGHEON, de Mariol ; M. Hubert BEAUCHAMP, de Vaumas ; Mme BERNARDET, de Saligny-sur -Roudon ; Mme BRANCHET, de Vichy ; Mme BRUN, de Chevagnes ; Mme Renaud De la CELLE, du Coteau (Loire) et M. Alain De la CELLE (fils) ;
Mme DESCHAMPS de VERNEIX de Cusset ; Mme CHERVET, de Lenax ; Mlle Marguerite COCHARD, de Moulins ; Mme COLAS, de Châtel-de-Neuvre ; Mme Albert DEFAYE, de Dompierre ; Mme DESBOUIS, de Vichy ; Mlle DESMOULIERES, au Montet ; M. Gabriel DESSERT, d'Andelaroche ; M. Maurice FOURNIER, de Saint-Gérand-le-Puy ; Mlle FOURNIER, de Saint-Gérand-le-Puy ; Mlle JACQUIN, de Chantelle ; Mme LAURIER, de Moulins ; Mme Aimée MANGIN, de Franchesse ; Mlle Solange PATISSIER, de Vichy ; Mlle Marie PERDRIAT, de La Charité-sur-Loire (Nièvre) ; Mme RICHET, d'Aubigny ; Mlle Marie RUET de la MOTTE, de Mariol ; Mme SEVAUX, de Chantelle ; Mlle SIGNORET, de Saint-Gérand-le Puy ; Mme VARRET. de Vichy.
Après plusieurs décès survenus les jours suivant l'accident, son bilan a été définitivement établi à 33 morts et 32 blessés, dont la plupart provenaient des mêmes villes ou avaient des liens de parenté compte tenu de la composition des trains de pèlerins. Ainsi, une famille de Vichy perdit sept de ses membres dans la catastrophe.
Liste des victimes :
M. L’abbé ALLIER, curé-doyen de Saint-Gérand-le Puy ; M. L’abbé GIRAUDET, curé de Montaigu-le-Blin ; Sœur Agathe (Eugénie RENON),de la congrégation Notre-Dame Moulins ; Sœur Philomène (Marie REGERAT) visiteuse des malades au Montet ; Sœur Saint-Martin (Marie DUFAL) de Ris (Puy-de-Dôme) ;
Mme Marguerite BARBARIN, de Cusset ; M. Francisque BERGHEON, de Mariol ; M. Hubert BEAUCHAMP, de Vaumas ; Mme BERNARDET, de Saligny-sur -Roudon ; Mme BRANCHET, de Vichy ; Mme BRUN, de Chevagnes ; Mme Renaud De la CELLE, du Coteau (Loire) et M. Alain De la CELLE (fils) ;
Mme DESCHAMPS de VERNEIX de Cusset ; Mme CHERVET, de Lenax ; Mlle Marguerite COCHARD, de Moulins ; Mme COLAS, de Châtel-de-Neuvre ; Mme Albert DEFAYE, de Dompierre ; Mme DESBOUIS, de Vichy ; Mlle DESMOULIERES, au Montet ; M. Gabriel DESSERT, d'Andelaroche ; M. Maurice FOURNIER, de Saint-Gérand-le-Puy ; Mlle FOURNIER, de Saint-Gérand-le-Puy ; Mlle JACQUIN, de Chantelle ; Mme LAURIER, de Moulins ; Mme Aimée MANGIN, de Franchesse ; Mlle Solange PATISSIER, de Vichy ; Mlle Marie PERDRIAT, de La Charité-sur-Loire (Nièvre) ; Mme RICHET, d'Aubigny ; Mlle Marie RUET de la MOTTE, de Mariol ; Mme SEVAUX, de Chantelle ; Mlle SIGNORET, de Saint-Gérand-le Puy ; Mme VARRET. de Vichy.
Les manifestations de compassion
Elles furent à la mesure des circonstances et de la qualité des victimes, qui devaient donner aux témoignages de solidarité suscités par le drame un caractère particulier mêlant intimement le civil et le religieux.
Ainsi, dès le 3 août, le secrétaire général de la préfecture de l'Allier se rendait à l’évêché de Moulins pour présenter officiellement les condoléances du gouvernement et du préfet. Le même jour, un service funèbre était célébré aux sanctuaires de Lourdes par les évêques de Moulins, Lourdes, Dijon, Tulle en présence de tous les pèlerins français et étrangers et de la municipalité de la ville.
Les obsèques solennelles des 33 victimes eurent lieu le lendemain à midi dans l'église de Laguian, en présence de Monsieur Yves le Trocquer, ministre des travaux publics. Après les discours du maire de Laguian, du préfet du Gers et du ministre, les cercueils furent ensuite transportés par train spécial à Moulins, où eut lieu une nouvelle cérémonie solennelle d'hommage avec absoute, avant les inhumations dans les villes d'origine des pèlerins.
Un an plus tard, deux stèles commémoratives de granit en forme de croix furent érigées, l'une sur les lieux mêmes de la collision, l'autre à Lourdes, dans l'enceinte des sanctuaire.
Croix à l'ancien passage à niveau Croix à Lourdes (2ème à l'entrée du chemin de Croix dans la montagne)
Depuis, le 1er dimanche de chaque mois, de fidèles marcheurs se retrouvent au niveau de la stèle de l’accident, pour une marche de deux heures environ, sur le sentier de la voie ferrée qui traverse la forêt communale de Laguian –Mazous.
1924
Le pèlerinage se déroula du 4 au 10 août. Il comptait 1 100 pèlerins répartis dans deux trains. Il y avait 116 malades, 70 femmes et 26 hommes répartis dans les deux trains. Pour la première fois, il y eut une délégation de "boy-scouts" de Montluçon. Ils campèrent sous la tente au pied du pic du Gers : toujours alertes, toujours prêts au travail.
Le pèlerinage se déroula du 4 au 10 août. Il comptait 1 100 pèlerins répartis dans deux trains. Il y avait 116 malades, 70 femmes et 26 hommes répartis dans les deux trains. Pour la première fois, il y eut une délégation de "boy-scouts" de Montluçon. Ils campèrent sous la tente au pied du pic du Gers : toujours alertes, toujours prêts au travail.
1930
On apprit pendant le pèlerinage le décès de Mgr Hippolyte de la Celle, fondateur de la Confrérie Bourbonnaise, qui était devenu Évêque de Nancy.
Il y eut aussi la reconnaissance officielle de la guérison de Mlle Alice Guillaumin.
On apprit pendant le pèlerinage le décès de Mgr Hippolyte de la Celle, fondateur de la Confrérie Bourbonnaise, qui était devenu Évêque de Nancy.
Il y eut aussi la reconnaissance officielle de la guérison de Mlle Alice Guillaumin.
1939
Mgr Gonon supprima le pèlerinage en raison des évènements annonçant la guerre. En 1945 fut organisé un pèlerinage national fin août où ne purent aller que des malades non couchés et choisis parmi les victimes de la guerre.
Mgr Gonon supprima le pèlerinage en raison des évènements annonçant la guerre. En 1945 fut organisé un pèlerinage national fin août où ne purent aller que des malades non couchés et choisis parmi les victimes de la guerre.
1946
Ce fut le premier pèlerinage après la guerre. Il eut lieu du 30 septembre au 6 octobre. Le directeur des pèlerinages était le chanoine Vincent. 1 000 pèlerins se rendirent à Lourdes dont 900 par le train. 50 Brancardiers et autant d'infirmières accompagnèrent 65 malades.
Ce fut le premier pèlerinage après la guerre. Il eut lieu du 30 septembre au 6 octobre. Le directeur des pèlerinages était le chanoine Vincent. 1 000 pèlerins se rendirent à Lourdes dont 900 par le train. 50 Brancardiers et autant d'infirmières accompagnèrent 65 malades.
1950
29 mai : journée de Lourdes à Arfeuilles. Le village était tout décoré par des kilomètres de guirlandes et des arcs de triomphe par les gens du village. Un podium fut dressé sur la place du Champ de Foire pour la messe. On compta jusqu'à 2 000 personnes et quelques malades. Dans l'après-midi il y eut une réunion de l'Hospitalité avec un film et l'intervention de l'abbé Legou. Le soir une procession aux flambeaux à travers le village réunissait encore 1 000 personnes. du 3 au 9 septembre deux trains partirent pour Lourdes. Le train blanc partit de Moulins à 15h pour arriver à Lourdes le lendemain vers 7h30. Le train bleu partit de Vichy à 14h57 pour faire une excursion avec arrivée le lendemain à St Jean de Luz à 5h30 et ensuite Lourdes à 15h52. Les inscriptions se faisaient au 5 cours Anatole France à Moulins jusqu'au 10 août. Le nombre des malades fut réduit à 80. Une souscription fut lancée pour aider les malades à financer leur pèlerinage. |
1951 : année jubilaire
Pèlerinage diocésain du 2 au 8 septembre
2 trains se rendirent à Lourdes en passant par Saincaize et Bordeaux. Comme l'année précédente l'un fit une excursion à St jean de Luz.
Le plus beau des pèlerinages bourbonnais avec 50 prêtres, 90 malades et 1 500 pèlerins.
Pèlerinage des stations thermales du 29 septembre au 3 octobre
Il se composa de 100 pèlerins : commerçants, hôteliers, médecins de Vichy qui purent se libérer, la saison thermale se terminant ; ainsi qu'un groupe de malades qui n'avait pas pu aller avec le premier.
Pèlerinage diocésain du 2 au 8 septembre
2 trains se rendirent à Lourdes en passant par Saincaize et Bordeaux. Comme l'année précédente l'un fit une excursion à St jean de Luz.
Le plus beau des pèlerinages bourbonnais avec 50 prêtres, 90 malades et 1 500 pèlerins.
Pèlerinage des stations thermales du 29 septembre au 3 octobre
Il se composa de 100 pèlerins : commerçants, hôteliers, médecins de Vichy qui purent se libérer, la saison thermale se terminant ; ainsi qu'un groupe de malades qui n'avait pas pu aller avec le premier.
1952
Trois pèlerinages sont organisés :
Pèlerinage des congés payés : du 4 au 9 août. Le trajet se fit en car ou en train. Il y eut 150 pèlerins.
Pèlerinage diocésain : du 31 août au 6 septembre . 1800 pèlerins dont 55 prêtres et 120 malades se rendirent à Lourdes ainsi qu'un grand groupe de jeunes.Ils voyagèrent dans deux trains, le train blanc direct et le train rose passant par Rocamadour avec une excursion à Padirac.
Pèlerinage des stations thermales : du 2 au 6 octobre. 130 personnes s'y rendirent dans trois cars Pullman.
Trois pèlerinages sont organisés :
Pèlerinage des congés payés : du 4 au 9 août. Le trajet se fit en car ou en train. Il y eut 150 pèlerins.
Pèlerinage diocésain : du 31 août au 6 septembre . 1800 pèlerins dont 55 prêtres et 120 malades se rendirent à Lourdes ainsi qu'un grand groupe de jeunes.Ils voyagèrent dans deux trains, le train blanc direct et le train rose passant par Rocamadour avec une excursion à Padirac.
Pèlerinage des stations thermales : du 2 au 6 octobre. 130 personnes s'y rendirent dans trois cars Pullman.
1953 : de nouveau statuts pour la Confrérie Bourbonnaise de Notre Dame de Lourdes
approuvés par Monseigneur JACQUIN, Evêque de Moulins le 11 février 1953
approuvés par Monseigneur JACQUIN, Evêque de Moulins le 11 février 1953
Acte de consécration à Notre Dame de Lourdes
O Marie, ô Vierge Immaculée ; nous, membres de la Confrérie Bourbonnaise de Notre Dame de Lourdes, nous venons de tout cœur, nous mettre à votre service. Nous vous consacrons nos âmes, nos corps, toutes nos facultés, tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons. Entre vos mains, nous plaçons toute notre espérance, et toute notre joie, toutes nos misères et nos angoisses, notre vie et notre mort. Nous promettons de travailler à vous faire connaître et à vous faire aimer, spécialement pour répondre à votre appel, en diffusant votre message et en conduisant à Lourdes les pèlerins que vous attendez. Nous vous demandons votre protection pour l’Église et notre Saint Père le Pape, notre diocèse et Monseigneur l’Évêque, nos prêtres, notre patrie, nos familles. Nous vous prions pour nos chers malades, soyez leur secours, soyez leur consolation. De nous tous faites des chrétiens renoncés et généreux, des serviteurs et ds servantes à jamais fidèles de votre divin Fils et de son Eglise, des Apôtres de votre dévotions. Un jour réunissez-nous tous auprès de Vous dans le ciel. Ainsi soit-il. Notre-Dame de Lourdes ] Notre-Dame de Moulins ] Priez pour nous. Sainte Bernadette ] |
1954 : année MARIALE
Le 14 février eut lieu l'Assemblée Générale de la Confrérie Bourbonnaise à l'institution su Sacré Cœur avec la messe à 9h45 suivie des réunions de brancardiers et d'infirmières ; repas à 12h30 ; 14h30 A.G. sous la présidence de Monseigneur et à 16h30 Consécration et salut du Saint Sacrement.
Cette année-là les sanctuaires de Lourdes font de grands travaux :
* dépose de la haute grille devant la grotte et la grande chaire.
* démolition de la sacristie à gauche de la grotte
Trois pèlerinages furent organisés :
Pèlerinage des congés payés : du 2 au 7 août en car.
Pèlerinage diocésain : Fin août. Le directeur des pèlerinages demanda que les pèlerins fassent l'effort de faire le voyage par le train ; "c'est une question de justice et d'obéissance" dit-il.
Trois trains furent formés : blanc, rose et vert (qui est circulaire). A la demande de Monseigneur Jacquin, les cloches de toutes les églises du diocèse sonnèrent à l'heure de départ des trains pour Lourdes. Pour la première fois les trains étaient sonorisés. Le Bourbonnais arriva à Lourdes avec 2000 pèlerins dont 69 prêtres et 120 malades. 248 paroisses étaient représentées.
Pèlerinage des stations thermales : du 6 au 16 octobre avec 80 personnes.
Le 14 février eut lieu l'Assemblée Générale de la Confrérie Bourbonnaise à l'institution su Sacré Cœur avec la messe à 9h45 suivie des réunions de brancardiers et d'infirmières ; repas à 12h30 ; 14h30 A.G. sous la présidence de Monseigneur et à 16h30 Consécration et salut du Saint Sacrement.
Cette année-là les sanctuaires de Lourdes font de grands travaux :
* dépose de la haute grille devant la grotte et la grande chaire.
* démolition de la sacristie à gauche de la grotte
Trois pèlerinages furent organisés :
Pèlerinage des congés payés : du 2 au 7 août en car.
Pèlerinage diocésain : Fin août. Le directeur des pèlerinages demanda que les pèlerins fassent l'effort de faire le voyage par le train ; "c'est une question de justice et d'obéissance" dit-il.
Trois trains furent formés : blanc, rose et vert (qui est circulaire). A la demande de Monseigneur Jacquin, les cloches de toutes les églises du diocèse sonnèrent à l'heure de départ des trains pour Lourdes. Pour la première fois les trains étaient sonorisés. Le Bourbonnais arriva à Lourdes avec 2000 pèlerins dont 69 prêtres et 120 malades. 248 paroisses étaient représentées.
Pèlerinage des stations thermales : du 6 au 16 octobre avec 80 personnes.
1955
La Confrérie Bourbonnaise tint son assemblée générale le 20 février. La messe fut dite à la mémoire de M. De Gaulmyn, fondateur de la confrérie, avec une intervention de M. Marc De Dreuille.
Le pèlerinage diocésain eut lieu du 28 août au 3 septembre avec deux trains. Le train rose passa par Bayonne avec une excursion.
Les dames et les jeunes filles devaient être dans les sanctuaires sans "décolletage", les bras couverts jusqu'au poignet et la tête couverte.
Nouvelles réglementation pour les malades : l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes décida de ne plus admettre les malades de plus de 60 ans !
Le pèlerinage des stations thermales : du 6 au 16 octobre avec 80 personnes.
La Confrérie Bourbonnaise tint son assemblée générale le 20 février. La messe fut dite à la mémoire de M. De Gaulmyn, fondateur de la confrérie, avec une intervention de M. Marc De Dreuille.
Le pèlerinage diocésain eut lieu du 28 août au 3 septembre avec deux trains. Le train rose passa par Bayonne avec une excursion.
Les dames et les jeunes filles devaient être dans les sanctuaires sans "décolletage", les bras couverts jusqu'au poignet et la tête couverte.
Nouvelles réglementation pour les malades : l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes décida de ne plus admettre les malades de plus de 60 ans !
Le pèlerinage des stations thermales : du 6 au 16 octobre avec 80 personnes.